Hémostase et hématologie : causes diverses

De nombreuses affections entrent dans le champ de l’hématologie et de l’hémostase. Ces affections ont des causes diverses (congénitales ou acquises).  Une Hémostase déficiente est généralement la conséquence d’une thrombopénie (insuffisance des plaquettes), d’une carence en différents facteurs de coagulation ou d’une anomalie des vaisseaux sanguins.

Le processus d’hémostase peut dysfonctionner sous de nombreux aspects et dès lors amener au développement de nombreuses pathologies.

Antithombine III et fibrinogène : des indicateurs précieux

Les accidents thromboemboliques sont en grande partie liés à une déficience en antithrombine III. L ’Antithrombine III (AT III) est une glycoprotéine de régulation de l’hémostase et de la thrombose et est également le cofacteur fonctionnel de l’héparine nécessaire à son action anticoagulante. Son taux augmente en présence d’une phase inflammatoire aiguë (hépatite, inflammation, déficience en vitamine K…). Les dysfibrinogénémies peuvent être diagnostiquées par le dosage pondéral et fonctionnel du fibrinogène. Le fibrinogène est une protéine plasmatique précurseur de la fibrine, qui, polymérisée, devient le principal composant du caillot de fibrine. Le fibrinogène est également une protéine de la phase inflammatoire dont la concentration augmente au cours d’une inflammation, d’une infection, de la grossesse et après un traumatisme. Un taux élevé de fibrinogène constitue un facteur de risque significatif de développement de maladies coronariennes et cérébro-vasculaires. Un taux de fibrinogène bas est retrouvé dans l’afibrinogémie congénitale. Ce taux peut aussi chuter significativement en cas de perte dans l’espace intravasculaire (hémorragie, choc).L’haptoglobine : une mucoprotéine utile en cas d’anémie hémolytique

L’haptoglobine : une mucoprotéine utile en cas d’anémie hémolytique

Une anémie hémolytique peut être décelée et différenciée d’autres causes d’anémies par la mesure du taux d’une mucoprotéine :  l’haptoglobine dont le rôle est de fixer l’hémoglobine libre dans le sang.  En cas de forte hémolyse, les réserves d’haptoglobine s’épuisent, ainsi des niveaux abaissés voire nuls d’haptoglobine sont retrouvés dans le cas d’une hémolyse intravasculaire mais également parfois, en cas d’insuffisance hépatique.