Gastroentérologie

La gastro-entérologie est la spécialité médicale qui intervient dans la prise en charge du diagnostic, du traitement et du suivi des pathologies de l’ensemble de l’appareil digestif, du métabolisme et de la nutrition. En fonction de la pathologie, différents biomarqueurs d’inflammation gastro-intestinale peuvent être dosés pour apporter une aide au diagnostic. Les maladies de l’appareil digestif concernent une personne sur cinq en France, et représentent le premier motif d’hospitalisation.

Distinguer les MICI des syndromes fonctionnels

La maladie de Crohn est une Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin (MICI). La calprotectine est un biomarqueur d’inflammation gastro-intestinale très spécifique. Son dosage permet de différencier les MICI (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, maladie cœliaque…) des syndromes fonctionnels (intestin irritable par exemple). Une valeur supérieure à 50 mg/kg amènera à poursuivre les investigations diagnostiques et notamment endoscopiques. La calprotectine est utilisée en diagnostic et également pour le suivi de la maladie.

La clearance de l’alpha-1-antitrypsine fécale est un indicateur d’une perte protéique intestinale (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) et donc un marqueur de choix pour apprécier l’intensité et l’activité des maladies inflammatoires de l’intestin.  En effet, l’alpha-1-antitrypsine est synthétisée dans le foie, non dégradée dans le tube digestif et donc excrétée quasiment intacte dans les selles.

Maladie coeliaque

Les patients atteints de maladie cœliaque ou intolérance au gluten sont 5 à 10 fois plus enclins à présenter un déficit sélectif en IgA.  La concentration sérique en IgA doit donc faire partie du dépistage initial avant le dosage des IgA anti-transglutaminases tissulaires et notamment permettre l’identification d’un déficit en IgA.

Dans le cadre de la surveillance non-invasive des maladies chroniques du foie, différentes combinaisons de biomarqueurs associés à des algorithmes de calculs permettent d’obtenir des scores de fibroses, de stéatoses (FibroTest®, FibroMetre V®, Hepascore).  Ces scores biochimiques font intervenir différents dosages de protéines comme l’alpha-2-macroglobuline, l’haptoglobine, l’apolipoprotéine A1.

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